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Les virus : définition-structure

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 Les virus, appelés aussi virus filtrants. Ou plus simplement les ultra-virus. Nous entrons dans une catégorie différente de germes infectieux. En effet, soit par leurs diverses propriétés, soit par les techniques spéciales que demande leur étude. Les virus constituent une classe à part dans le domaine des agents pathogènes.

 Les virus définition

 Pour l'homme, les virus sont les agents de maladies généralement graves et justement craintes; comme la variole, la rage, la fièvre jaune, la poliomyélite, les encéphalites, le sida. D'autres maladies virales, toutefois, sont, par chance, moins graves dans les conditions normales; c'est le cas de la :

  • Varicelle
  • Rubéole
  • Rougeole
  • Grippe

 La plupart des maladies virales ont en commun l'incapacité de la médecine à agir sur elles, une fois qu'elles se sont déclarées. Nous sommes cependant capables de nous protéger contre certaines par la vaccination. Tel est le cas de la variole, de la fièvre jaune, de la poliomyélite. Mais si la maladie se manifeste chez un individu non vacciné, il n'y a pas de médicaments ni de sérums capables d'intervenir efficacement.

 Un virus, ça se multiplie comment ?

 Le virus se multiplie à l'intérieur des cellules, souvent dans le noyau de celles-ci. Il se trouve ainsi protégé contre les réactions défensives de l'organisme et contre les éventuels médicaments. Les virus sont des germes très différents des bactéries pathogènes habituelles; ou des bactéries qui se rencontrent communément dans le milieu extérieur.

 La notion de leur existence s'est établie peu à peu, grâce à des études scientifiques. Elle démontrent comment les agents infectieux de certaines maladies pouvaient être capables de traverser les filtres; qui retiennent normalement les germes communs. C'est de là que vient le terme de virus filtrant qui leur est donné.

 L'un des caractères essentiels des virus est leur parasitisme cellulaire obligatoire. On ne connaît pas de virus saprophytes dans le sens étroit du terme. C'est-à-dire capables de se multiplier dans des milieux extérieurs.

 Par exemple le virus poliomyélitique, qui peut survivre pendant des mois dans les eaux sales, ne peut s'y multiplier. Leur reproduction peut avoir lieu seulement dans le cadre des cellules vivantes. Ce caractère essentiel a pour conséquence pratique l'impossibilité de les cultiver dans les milieux bactériologiques habituels.

 La nature des virus

 
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La nature des virus est assez discutée. Pour certains, ils seraient comparables aux germes communs, avec seulement des dimensions particulièrement réduites, au point de ne pas permettre de les voir au microscope normal.

 Leur métabolisme serait tel qu'ils sont obligés de vivre aux dépens des cellules vivantes. Pour d'autres, la nature des virus est essentiellement différente de celle des germes. Ils seraient des substances chimiques de nature organique, mais non des organismes.

 Les nouveaux moyens d'investigation ont permis de « voir » les virus et d'en établir avec une précision croissante la forme et la structure. Avec l'ultrafiltration sur des membranes colloïdales, on parvient non seulement à séparer les virus les uns des autres; mais aussi à connaître leurs dimensions avec une grande approximation, selon qu'ils réussissent ou pas à traverser la membrane ; que l'on arrive à calibrer en étudiant le passage des substances chimiques définies et de dimensions connues.

  L'ultracentrifugation, que l'on effectue avec des appareils spéciaux tournant à une vitesse très grande, permet de concentrer les virus. Ils se déposent au fond de l'éprouvette, et en connaissant la force centrifuge appliquée. On peut parvenir à déterminer leurs dimensions et leur poids.

 L'irradiation (avec les rayons X ou avec les rayons a du radium) d'un produit virulent permet de calculer la surface sensible d'un virus, grâce à des méthodes semblables à celles utilisées par les artilleurs pour le tir. Plus le virus est petit, et plus nombreux sont les tirs qu'il faut faire pour le toucher; dans notre cas, les tirs sont constitués par des photo électrons ou par des corpuscules.

 Enfin, l'aspect pris par le virus est aujourd'hui connu grâce à l'utilisation du microscope électronique.

 Structure générale des virus

 Les virus présentent une forme et une structure, régulière et constante : en sphère ou en bâtonnet. Les plus gros ont une morphologie plus compliquée, avec une masse centrale différenciée, dans laquelle les réactions biochimiques démontrent la présence d'acides nucléiques. Aujourd'hui, d'autres techniques nous permettent d'étudier à fond les virus comme :

  • L'électrophorèse.
  • La déviation de la lumière et des rayons X.
  • La polarisation rotatoire. 

 Toutes les méthodes actuelles d'investigation montrent que les dimensions des virus sont assez différentes. On peut établir une classification graduée, aux deux extrémités de laquelle sont, d'une part, les virus au seuil de perception avec le microscope optique normal (les virus les plus grands) et, de l'autre, les plus grosses molécules protéiques (virus les plus petits). Entre ces deux limites, s'étend une vaste gamme de virus de dimensions intermédiaires. L'échelle est très vaste.

 Parmi les virus les plus petits il y a une disproportion plus grande que celle que l'on constate entre un insecte et un mammifère dans le monde animal. Les virus les plus grands ont une structure et une organisation qui les rapprochent des germes visibles.

 En particulier des rickettsies. Par contre, les virus les plus petits ont des caractères chimiques et physiques; qui les font ressembler davantage à la structure inanimée des molécules organiques qu'à la matière vivante.

 Finalement, La plupart des virus, et en particulier les virus pathogènes pour l'homme et les animaux, se situent entre ces deux extrêmes et présentent des caractères intermédiaires.

 Les agents des maladies infectieuses

 
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 Les agents des maladies infectieuses sont, du point de vue de la santé publique, parmi les principaux ennemis de l'homme. Ils constituent un monde des plus divers, que seuls les progrès de la technique microscopique ont permis de mettre en évidence. Un siècle de découvertes a changé la face du monde et l'aspect des pièges qui menaçaient l'homme.

 De nombreuses maladies infectieuses qui, autrefois, frappaient périodiquement l'humanité, ont cessé de compter parmi les causes de mortalité. La variole, la fièvre jaune, le choléra, la peste bubonique sont devenue des affections rares, limitées à certaines régions du globe, et dans l'impossibilité de se répandre en raison d'une surveillance sanitaire constante.

 La tuberculose, la diphtérie, la fièvre typhoïde sont en régression. Le tétanos était, il y a un certain temps, une complication fréquente et dangereuse des blessures; pendant les guerres, il provoquait des hécatombes parmi les blessés. La première guerre mondiale a montré l'efficacité du sérum administré à titre prophylactique aux blessés.

 Au cours de la seconde guerre mondiale le tétanos a pratiquement disparu grâce à la vaccination antitétanique par anatoxine. La syphilis est en voie de régression et, de plus, elle peut être soignée efficacement. Les autres maladies vénériennes sont devenues rares ou ne sont plus que des affections relativement bénigne.

 Les maladies infectieuses apparaissent donc en régression. Certaines ne peuvent être encore vaincues, mais tout laisse à penser qu'un jour elles le seront. Pasteur, fondateur de la microbiologie, initiateur de toutes les méthodes modernes qui ont rendu possible la chirurgie aseptique, la prophylaxie sanitaire, les vaccinations contre les maladies infectieuses.




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