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Diabète : mieux vaut prévenir que guérir

 
Diabète

 Le diabète de type 2 est devenu une véritable pandémie et un réel problème de santé publique. En cause, le surpoids et l’obésité. La prévention est essentielle. Le diabète auquel on se réfère généralement est identifié sous le nom de diabète mellitus, qui est la seule affection importante sous ce nom.

 L'autre type de diabète, appelé "diabète insipide" dans lequel il ne se présente pas de sucre dans les urines et qui se manifeste sous forme de mictions importantes et une soif abondante, est un trouble sans gravité.

Le diabète est une maladie chronique

 Le corps humain est une machine complexe dont les activités chimiques sont menées par une petite quantité de substances circulant dans le sang et appelées hormones. Le pancréas, une glande allongée qui est enveloppée dans un repli de l'intestin, produit de l'insuline, une hormone qui contrôle le taux du sucre dans le sang. Le sucre est un aliment vital pour l'organisme lorsqu'il se trouve en quantité mesurée, mais il devient une menace lorsqu'il se trouve en excès.

 Le sucre en excès dans l'organisme est stocké dans le foie sous forme de glycogène, afin de pouvoir être remis en circulation si le besoin se fait sentir. Lorsque l'on souffre de diabète, un certain nombre de troubles métaboliques interviennent. Le plus important est lorsque le pancréas ne produit plus assez d'insuline et que le taux de sucre dans le sang est incontrôlé.

Le diabète est une maladie qui peut conduire à des problèmes de cicatrisation et représente un haut risque d'infections. Il y a également d'autres problèmes annexes, impliquants les yeux, les reins, les nerfs et le cœur. Les personnes souffrant de diabète sont à haut risque concernant les maladies cardiaques.

Le diabète sucré (mellitus)

 Le diabète est une maladie métabolique, il existe principalement sous deux formes:
  • Le diabète se déclarant à l'âge adulte, est appelé de type 2 ou diabète non dépendant de l'insuline. Dans ce diabète le pancréas produit suffisamment d'insuline, mais le corps a de la difficulté à l'utiliser. Ce type de diabète répond très bien aux méthodes naturelles.
  • Le diabète se déclarant dans l'enfance, est une autre forme appelée type 1, ou diabète dépendant de l'insuline. Dans ce cas le pancréas ne peut produire l'insuline nécessaire pour régulariser le taux de glucose dans le sang. Ce type de diabète nécessite un traitement à base d'injections d'insuline. Cependant le traitement naturel peut rendre l'organisme plus réceptif aux injections d'insuline.

 Le diabète de type 1, insulinodépendant, est une affection auto-immunitaire qui aboutit à la destruction totale des cellules du pancréas synthétisant l’insuline. Cette forme de la maladie atteint principalement, mais non exclusivement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes.

 Le diabète de type 2, non insulinodépendant, concerne 85 à 90 % des diabétiques. Cette maladie est surtout caractérisée par une résistance à l’insuline. Le patient continue à produire de l’insuline, mais devient, pour des raisons de surpoids, résistant à cette insuline. Cette forme de diabète atteint davantage les adultes de plus de 40 ans en surpoids.

 À propos du diabète de type 2 le facteur de risque principal est donc la surcharge pondérale, surtout chez des personnes génétiquement prédisposées. « C’est cependant aujourd’hui un diabète qui atteint aussi de plus en plus de jeunes, sédentaires, à alimentation anarchique avec en conséquence un excès pondéral.

Diagnostic précoce important

Diabète : mieux vaut prévenir que guérir

  Un diagnostic précoce du diabète est essentiel. L’excès chronique de sucre sanguin (hyperglycémie) peut  en effet amener, au bout de quelques années, des complications neurologiques et vasculaires (avec une atteinte des  yeux et perte de l’acuité visuelle ou des reins, avec une insuffisance rénale, ou des lésions des artères avec d’éventuels accidents cardiovasculaires).

 Un diagnostic précoce du diabète permet cependant, grâce à un traitement adéquat instauré d’emblée ,d’éviter   toutes ces complications. Outre l’hyperglycémie, il ne faut cependant pas gommer le contrôle d’autres facteurs de risque comme l’hypertension artérielle, l’hypercholestérolémie ou le tabagisme.

 Cela étant, une politique de dépistage chez des personnes à risque permet aujourd’hui un diagnostic encore plus précoce, en amont du diabète, au stade du (prédiabète). Ceci est d’autant plus important que le diabète de type 2. est devenu un enjeu sociétal. Aujourd’hui, on compte 350 millions de diabétiques dans le monde et, dans une quinzaine d’années, on dénombrera plus de 500 millions!

 Une alimentation saine et une activité physique régulière devraient éviter une telle évolution. L’hygiéno-diététique est la meilleure prévention et  le meilleur traitement.

Diète alimentaire bénéfique : mieux vaut prévenir que guérir

Diabète : mieux vaut prévenir que guérir

 Les personnes souffrant de diabète sucré ne peuvent équilibrer normalement leur taux de sucre sanguin. Malgré le fait qu'une haute consommation de sucre ne peut toujours être pointée du doigt dans tous les cas de diabètes, on ne peut cependant dire qu'il est complètement innocent. Des recherches ont démontré que la consommation de sucre peut induire le diabète chez l'animal.

 La consommation d'aliments riches en fibres, particulièrement les hydrates de carbone, permettra de contrôler avantageusement le niveau de sucre sanguin. Les légumineuses et les céréales complètes sont des aliments riches en sucres, mais également très riches en fibres.

 Les huiles de poisson riches en oméga 3 sont très bénéfiques et augmentent la tolérance de l'organisme au glucose tout en agissant favorablement sur le taux de cholestérol et de triglycérides qui sont souvent élevés chez les diabétiques. Cependant si la consommation accrue de poisson ne représente aucun inconvénient chez le diabétique, la prise de suppléments d'huile de poisson ne devrait se faire que sur recommandation de son thérapeute.

Diabète : mieux vaut prévenir que guérir

 Parmi les autres facteurs alimentaires ayant une incidence sur le diabète, il semble que le végétarisme exerce certains bienfaits. Dans une étude portant sur 21 personnes souffrant de diabète et ayant adopté une alimentation végétarienne, 17 personnes connurent une amélioration.

 Les graisses provenant de la viande et des produits laitiers peuvent avoir une influence négative chez le diabétique, particulièrement sous forme de problèmes cardiaques qui sont une cause élevée de mortalité des personnes diabétiques. La consommation d'un excès de protéines se répercute par des problèmes rénaux pour le diabétique. Ici encore la personne suivant une diète végétarienne consommera moins de protéines.




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